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Divergences majeures dans les études sur la consommation d’alcool pendant la grossesse

Communiqué de presse – Paris, 9 septembre 2024

La consommation d’alcool pendant la grossesse demeure une préoccupation majeure de santé publique en France. Selon une étude menée par Santé Publique France (SPF) en 2021, basée sur le baromètre santé couvrant les grossesses de 2016 à 2021, seulement 7 % des femmes enceintes reconnaissent continuer à consommer de l’alcool pendant leur grossesse.

Cependant, une étude plus récente réalisée en juillet 2023 par Opinion Way pour SAF France présente des résultats sensiblement différents. L’enquête, qui a interrogé 667 mères ayant été enceintes entre 2021 et 2023, ainsi que 334 pères ayant eu un enfant durant cette même période, a mis en lumière une réalité bien plus préoccupante. Les participants ont répondu à un questionnaire de dix minutes centrées exclusivement sur la consommation d’alcool pendant la grossesse, avec des questions précises posées aux mères et aux pères :

Aux mères : « Avez-vous consommé des boissons alcoolisées, même en petite quantité, pendant votre dernière grossesse en sachant que vous étiez enceinte ? »

Aux pères : « Votre conjointe a-t-elle consommé des boissons alcoolisées, même en petite quantité, pendant sa dernière grossesse en sachant qu’elle était enceinte ? »

Les résultats révèlent que 27 % des parents interrogés confirment la consommation d’alcool durant la grossesse. Plus précisément, 21 % des mères admettent avoir consommé de l’alcool, tandis que 32 % des pères déclarent que leurs conjointes ont consommé des boissons alcoolisées. Ces chiffres, nettement plus élevés que ceux rapportés par SPF, suggèrent que près de 180 000 grossesses pourraient être concernées par des handicaps secondaires liés à l’alcoolisation fœtale chaque année, touchant environ 14 000 enfants.

Ces écarts significatifs entre les études soulignent l’urgence de mener des recherches plus approfondies et ciblées afin d’éviter de sous-estimer le nombre de familles concernées en France. Ils mettent également en lumière la nécessité cruciale de renforcer les efforts de sensibilisation et les actions préventives contre les conséquences dramatiques de l’alcoolisation fœtale.

SAF France réitère son engagement dans la lutte contre les Troubles Causés par l’Alcoolisation Fœtale (TCAF) et appelle à une mobilisation accrue des autorités sanitaires et des acteurs de la société pour prévenir ces dommages irréversibles.

Pour plus d'information sur l'étude de SAF France
Écrivez-nous à presidentsaffrance@me.com - 0692 65 57 10.

Contact presse : sarah.piron@saffrance.com – 0693 90 48 77

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